Interview de Pierre Berthelot et Caty Avram, codirecteurs artistiques de Générik Vapeur
Interview pour le Livret de Bord juillet-décembre 2017 du Fourneau
Crédit photo : Zoom La Rue
Pierre Berthelot et Caty Avram, codirecteurs artistiques de la cie Generik Vapeur
Quand êtes-vous venus pour la première fois à Brest ?
L’équipe du Fourneau nous a rencontrés à Chalon-sur-Saône en juillet 1989. Très excités, ils venaient nous inviter à la réalisation de la 2ème édition de Grains de Folie, événement créé avec la Compagnie Oposito un mois avant. Le rendez-vous a été pris, et le 3 juin 1990 dès 4h du matin, nous y étions avec le lever du soleil et de la lune, l’arrivée d’un TGV, des ours blanc, Délit de Sale Gueule et Bivouac. Grains de Folie a confirmé son empreinte, et une vraie amitié est née ! En 1991, Grains de Folie à Plougastel, une fois de plus on a ramené notre fraise ! En 1992, Grains de folie au Fort du Questel et 1er Jeudi du port avec La Petite Reine, à l’occasion duquel on a visité le hangar qui deviendra le premier Fourneau, où tous les créateurs pourront se retrouver.
Que représente le Fourneau pour vous ?
Pour nous, l’équipe du Fourneau a toujours su pousser les voitures en panne. Toujours là, à l’affût d’une nouvelle aventure à vivre, de pâtés de berniques à déguster, d’anciens à maquiller, de paysages à dompter. Le Fourneau est ce grand portail ouvert vers l’extérieur à tous les horizons.
La Deuche Joyeuse est programmée aux Jeudis du Port, quelle histoire va-t-elle raconter sur le port de Brest ?
Revenir à Brest avec La Deuche Joyeuse nous rajeunit et nous réjouit. Nous avons conçu ce spectacle comme un carnet d’entretien à la bonne humeur. Il y a 40 ans, quand on a commencé à faire du Théâtre dans la Rue, les gens nous jugeaient mal, plus par délit de sale gueule qu’autre chose. Mais notre côté bricoleur et généreux-rêveur a été notre capital sympathie, et nous avons franchi plus d’une fois les barrières de la langue, et su faire sourire les plus septiques… Donc nous sommes revenus, dans ces contextes d’état d’urgence, au plus près de notre public.
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