Interview d’Amédée Renoux, Cie Thé à la Rue
Interview pour le Livret de Bord 2018 du Fourneau
Amédée Renoux, comédien de la compagnie Thé à la Rue |
Si l’on devait présenter Thé à la rue en quelques mots, lesquels choisiriez-vous ?
Une compagnie autodidacte, portée par Sophie Mesnager et moi-même. L’espace public est au cœur de notre démarche artistique, pour les possibilités qu’offre la rue en terme de créativité et pour la diversité des relations aux publics. Chaque création est pour nous une expérimentation nouvelle avec l’envie de créer une autre forme de discussion avec le public à chaque spectacle. Cette dynamique nous a permis d’aborder la déambulation théâtrale, le théâtre d’objet, l’improvisation, le théâtre burlesque, les arts forains, la vidéo, l’installation plastique…
Quand êtes-vous venus pour la première fois sur la pointe bretonne programmé par Le Fourneau ?
Au siècle dernier, le 30 juillet 1998 aux Jeudis du Port ! C’était avec le spectacle Situation Comedy. Je me souviens du concert de Zebda qui débutait...
Comment s’est fait le choix de l’espace public pour vos créations ?
Cela n’a pas été un choix. Nous avons commencé à jouer dans la rue en toute naïveté et nous y sommes restés. Nous y sommes maintenant attachés.
A vendre est votre première création déambulatoire. Quelles sont les spécificités d’une déambulation ?
Quand tu joues un spectacle en fixe, tu transformes le temps du spectacle, l’espace public en scène de spectacle. En déambulation, à aucun moment l’espace public ne t’appartient, au mieux tu le traverses et le partages avec les habitants. L’autre différence majeure est qu’au-delà du jeu tu dois gérer en permanence le déplacement et l’installation du public ! Le plus important c’est de dessiner le parcours idéal pour le rythme du spectacle et trouver les endroits où le public profitera du spectacle dans de bonnes conditions.
Reportage sur le Pique-Nique sur le Pont du 1er juillet 2018 où deux représentations de A vendre ont été données.
Répondre à cet article