Entrevue avec Bruno Schnebelin, de la compagnie Ilotopie et président de la Fédération
Interview réalisé au Festival des arts dans la rue de Morlaix le 19 Juillet 2000
Il faut chercher des formes nouvelles, et je crois que l’espace public a les moyens de le faire. Il faut aussi faire attention à ne pas présenter des formes distractives ou trop faciles du théâtre de rue, car ce genre de choix est très vite récupéré par le commercial ou le politique, qui s’en sert pour animer les villes. C’est une face du théâtre de rue, mais je pense qu’il ne faut pas en rester là.
Comme le fait la musique, le théâtre de rue peut et doit se brancher socialement sur les jeunes et la société du moment, c’est pour ça qu’il a aussi besoin de renouvellement et d’être encore plus rebelle que les formes antérieures. Comme je l’ai déjà dit, il faut chercher des formes qui soient virulentes, même si elles parlent du futur et que ce n’est pas très gai.
Ce spectacle qui a pourtant dix ans, reste toujours une métaphore qui pour nous dit quelque chose de très important. On a d’autres créations plus d’actualité, mais c’est aussi parce que la mousse en cage nous plait vraiment, on prend du plaisir et c’est aussi très important.
Quel est le but de ce spectacle ?
Nous essayons de viser la plus large population possible, pour la tirer vers des réflexions, des formes et des systèmes d’agitations qui peuvent peut être déboucher sur quelque chose.
Répondre à cet article