Samedi 27 août. Début de soirée à Quimperlé
Un détour en basse ville, cette fois
Après une journée chargée en émotions dans les 3 communes du nord de Quimperlé Communauté, je retrouve la ville basse et les spectacles que je n’ai pas pu voir hier car j’avais préféré un début de soirée en hauteur.
Il est 19h12 et Julot se prépare pour la première représentation de la soirée de son spectacle « Hula Hoopla !!! ».
Le décor est sobre : un haut mât garni de cerceaux colorés, quelques autres au sol. Pourtant, en 2 bonds, voici notre Julot sur son mât perché, en quête de ses précieux hula hoops.
Au sol, il joue de ses cerceaux comme s’ils faisaient partie de lui-même, comme si c’était les pièces manquantes au bon fonctionnement de sa machine.
En l’air, perché sur son mât, il se promène, comme si la verticale était son horizontale à lui. Le numéro est époustouflant, rapide et précis, dans un incessant manège entre ciel et terre.
Su la place d’à côté, c’est la compagnie Tango Sumo qui a réuni le public.
Les 3 danseurs engagent un mano-amano, solo à trio.
C’est vif, énergique et pourtant si sensuel tant les corps se cherchent, se trouvent, se perdent et, souvent, se confondent.
A peine remis de ces nouvelles émotions, des images plein la tête (de chat), je rejoins la rue Brémond d’Ars, axe de passage privilégié des festivaliers en ville basse.
Au centre de l’artère passante, un attroupement attire mon attention.
C’est la compagnie Internationale Alligator qui va interpréter son spectacle « Rue Jean Jaurès ».
Après un début retraçant la mort de Jaurès, les comédiens sortent de leurs personnages et décident, finalement, de reprendre l’histoire de l’homme politique à ses débuts.
Perchés sur des escabeaux, ils n’ont nulle difficulté à se faire entendre et à se faire voir parmi cette foule compacte qu’ils entraînent dans leur sillage. Tous affichent une force dans le discours, tantôt avec humour, tantôt plus graves dans la description de l’Homme qu’était Jean Jaurès. De ses idées aussi, car, finalement, ne sont-elles pas toujours d’actualité ?
Je laisse les festivaliers poursuivre leur navigation entre les différents site et décide de remonter vers la place Saint-Michel pour y découvrir d’autres chimères, des hommes-animaux issus de la culture celtique. « Dark Noz » m’attend et je ne raterais pour rien au monde ce rendez-vous avec des confrères et consœurs. A tout de suite, donc.
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