« L’irrésitible charme du BTP » et « Entre nous » s’achèvent. Le public s’est gentiment réparti entre les 2 espaces, formant 2 belles grappes compactes.

Quelques mètres à parcourir pour certains, un simple demi-tour pour d’autres et voici la foule, tous sourires aux lèvres et les yeux émerveillés, devant le petit étang du Trévoux. Les organisateurs (responsables du Fourneau et élus de Quimperlé Communauté) se sont regroupés sur une petite estrade pour un rapide discours commun annonçant, déjà, des retrouvailles pour les Rias 2017.

Toujours au péril de leur vie (comme mercredi lors de l’acte inaugural), nos 2 chercheurs de Chimère longent la berge, entre les pieds du public et l’eau, bien décidés à réussir leur mission avant la tombée de la nuit. Ils savent que, dès ce soir, la Chimère va disparaître pendant 11 mois, 3 semaines et quelques jours. C’est donc le moment où jamais !

Les civilités sont rapides. Ils apportent un cadeau pour les organisateurs : un immense haveneau susceptible d’aider à ma capture. En échange, on remet à chacun d’eux une paire d’ailes. Prendre de la hauteur pour mieux poursuivre ses chimères... poisson-chat, poisson volant, qui suis-je vraiment ?

Un rapide retour le long de la berge et les voici devant leur embarcation, sur la rampe de lancement.

Nouveau décompte des 16 communes qui composent Quimperlé Communauté et accueillent, par roulement, les éditions successives du Festival. Repris par des milliers de personnes, les nombres défilent. 16, 15, 14... et le navire ailé fend l’eau, à une vitesse impressionnante.

Sur l’autre rive, c’est à moto que nos valeureux chercheurs de Chimère vont disparaître, sous la haie d’honneur des bénévoles qui ont largement contribué à cette superbe édition.