Ouverture de l’été hors du commun avec la cie Arenthan
Représentation dans le quartier Pen ar Créac’h à Brest le vendredi 10 juillet 2020
En raison de la crise sanitaire, Le Fourneau a totalement réécrit sa saison estivale 2020 et s’associe à la ville de Brest pour proposer une série de rendez-vous artistiques dans le cadre de "cet été, voyagez à Brest".
Première occasion pour les artistes et les brestois.e.s de retrouver l’espace public à l’occasion d’une représentation avec la compagnie Arenthan de Saint-Brieuc. Elle s’est rendue dans le quartier Europe sur le parking de la Maison des Associations de Pen ar Créac’h, pour présenter son spectacle Transhumans.
Ce premier rendez-vous de spectacle de l’été culturel hors du commun du Fourneau a été l’occasion d’expérimenter le protocole sanitaire spécifique. Le public s’y plie de bonne volonté, conscient de la chance de pouvoir retrouver les artistes grâce à ces quelques contraintes...
Un premier homme apparaît. Des tatouages et des peintures ornent son corps. Installé au sommet d’une structure, à mi-chemin entre la tour de garde et le piédestal, sa présence interroge. Observateur ou chef d’orchestre ?
Les artistes entrent en scène en traversant le public. Immobiles. Et soudain, tout s’anime au son des percussions qui vibrent !
Chaque spectateur.rice peut alors se raconter sa propre histoire.
Les danseurs et danseuses sont-ils en marche ? Est-ce qu’ils avancent ? Sont-ils perdus ?
Sont-ils les membres d’un groupe qui s’entraide dans les moments difficiles ? Ou des adversaires en lutte pour arriver avant les autres ?
Franck, directeur artistique de la compagnie, prend la parole alors que s’éteignent les applaudissements.
"Ça fait 5 mois que nous n’avions pas dansé..." Il reprend son souffle. "Ça fait un bien fou de vous retrouver !"
Du public surgit une voix : "À nous aussiiiiiii !"
Continuons de nous retrouver au fil de l’été pour d’autres rendez-vous artistiques !
Pour revoir le spectacle dans l’œil de Jacques, c’est par ici !
Pour revoir le spectacle dans l’œil de Steph, c’est par là !
Répondre à cet article