La chapelle de Saint-Léger, en Riec-sur-Belon, ça se mérite un peu, surtout en raison de travaux et d’une circulation alternée en venant de Quimperlé (anticipez un peu votre arrivée !). Mais, une fois sur place, ça s’apprécie à sa juste valeur !

Par contre, ce midi, j’ai dû m’ébrouer un peu trop, car la petite goutte sur chaque spectateur de l’acte inaugural s’est transformée en une petite pluie d’orage. Pas de quoi décourager les spectateurs, venus nombreux pour assister à « La lumière de nos rêves » de la compagnie Qualité Street.

Les bénévoles sont sur tous les fronts, distribuant des sacs poubelles pour empêcher l’humidité du sol de remonter sur les séants, incantant Saint-Léger pour que cesse la bruine.

Il faudra se résoudre à placer un petit barnum sur la scène pour permettre au public d’entrer dans le monde extra-ordinaire qui va s’afficher sur scène. Seul en scène, le comédien Gildas Puget, alias Florent, nous entraîne dans son univers si particulier.

Les sujets sérieux sont soumis à rude épreuve. Les sujets dérisoires prennent de l’importance. Les mondes se croisent, ceux des vivants et ceux des morts, dans un one-man-show mettant en scène 3 personnages aux traits burinés au marteau, au son des « bizharmonie » ou disharmonies d’un clavier...