Dimanche 31 août, journée de clôture
Le soleil salue la fin des RIAS 2014
Et dix de der ! En effet, il n’y a pas moins de 10 rendez-vous aujourd’hui entre les communes de Moëlan et Riec. Neuf d’entre eux vont permettre aux retardataires éventuels d’aller voir des spectacles déjà programmés depuis le début du festival les RIAS 2014 et, pour d’autres, de courir assister aux coups de coeur transmis par leur entourage. Le bouche à oreilles ou, pour moi en tant que Chimère, le bouche à ouïe, fonctionne parfaitement dans les 16 communes de la COCOPAQ et bien au-delà.
11h11, chapelle Trémor à Riec-sur-Bélon, la Cie Hydragon est la dernière à se produire aux RIAS. Sur 24 compagnies invitées, elle est la seule à ne pas avoir encore présenté sa création. A ce titre elle est donc la dernière. Elle l’est aussi puisque, programmée à 11h11 et 16h16, elle clôturera l’édition 2014 à Riec, tandis qu’à la même heure, la Cie 2(L) au quintal donnera un brillant clap de fin à Moëlan.
La chapelle Trémor, dans son écrin de verdure en bord d’eau, est à l’écart du bourg et des grands axes de circulation. Les associations de Riec se sont donc mobilisées pour accueillir les festivaliers durant tout l’après-midi. Dès la fin de matinée, les bénévoles sont à pied d’oeuvre autour des biligs, tireuses ou cafetière.
Malgré l’heure matinale en ce dimanche matin, le public est déjà là. C’est devenu une constante du festival mais, vu le nombre impressionnant de spectateurs, sur tous les spectacles, ça fait du bien de l’écrire et de le montrer. Encore une fois. Merci !
Face au public, la prairie est vide de tout décor. Pas étonnant, car les 2 membres d’Hydragon arrivent avec un parfait équipement de spéléologues sur le dos. En chantonnant, ils vont le transformer en une sobre structure qui, petit à petit, prend de la hauteur pour accueillir, en son centre, un simple corde sur laquelle évoluera Valentin Bellot.
Accompagné de Gus à l’accordéon et au chant, il va jouer de cette corde verticale, usant de prouesses techniques, pour s’en aller rendre visite aux oiseaux blancs, là-haut dans le ciel.
L’instant est de toute beauté, à la fois gracieux et emprunt d’une poétique spatiale et musicale.
Le public est aux nues, entre les arbres et les oiseaux et peine à quitter le site pour rejoindre le bas de la chapelle ou l’Illustre famille Burattini va rejouer son « Animal sentimental ». Autre décor, autre ambiance. Le soleil est déjà très généreux et chacun prend ses dispositions.
Sur la scène, apparaît à nouveau mon amie la sirène, déjà rencontrée à Quimperlé jeudi soir. C’est certainement un signe annonciateur, pour moi, d’un proche retour à la mer.
Autour de la chapelle, bien décidés à y passer l’après-midi, les groupes se sont organisés. Les associations ont prévu les tables et les crêpes sont fameuses.
Alors aucune raison de quitter le lieu, si ce n’est pour aller à Moëlan où un dernier rendez-vous est fixé à 16h16.
Je me fonds dans la foule, gratte de mes écailles chaque instant de cette dernière journée du festival les RIAS 2014. Je sais que, ce soir, je retournerai pour un an dans mon élément aquatique, histoire de dégourdir mes nageoires laissées au repos toute cette semaine dans la COCOPAQ.
Mais avant de partir, promis, je vous transmettrai dans une dernière page quelques souvenirs marquants de cette Marée 2014.
Poursuivre nos rêves, pas des chimères, pendant un an avec, pour phare sur la ligne d’horizon, la 7éme édition des RIAS, en 2015...
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