Clap de fin sur le festival les RIAS 2014…
… qui aura, à nouveau, marqué les esprits et le territoire.
Depuis quelques jours, les communes de la COCOPAQ ont repris leur rythme normal. Après la sortie des artistes, c’est la rentrée des classes. Pourtant, comme chaque début du mois de septembre, il règne une atmosphère un peu particulière dans les 16 communes qui, au fil des 3 dernières éditions, ont accueilli le festival. Les visages sont illuminés par des yeux pétillants et de larges sourires qui, lors des conversations au coin de la rue, se transforment en rires francs. Chacun y va de son souvenir ému, de son anecdote ou de son émerveillement devant tel ou tel spectacle. Les RIAS, c’est une magie durable et renouvelable chaque année.
A l’issue d’un week-end ensoleillé dans les 3 communes côtières, j’ai repris la mer et je m’octroie aujourd’hui une petite pause pour vous faire partager quelques souvenirs…
Le bilan du festival est éloquent : 55 600 spectateurs ont participé à l’aventure durant les 6 jours de programmation dans 8 des 16 communes de la COCOPAQ. Mais, derrière ce chiffre, il y a bien d’autres choses, intenses, dont la liste exhaustive serait impossible à dresser.
Malgré la pluie, en début de festival, aucune représentation n’a été annulée. Au contraire, cette eau céleste a tissé un lien fort entre les artistes et le public, dans un respect mutuel. Il faut avoir vécu la Sieste Sifflée dans la prairie de Troysol ou participé à la soirée du mercredi à Querrien pour comprendre … et apprécier. Sous une protection de fortune, chacun est resté : les artistes ont donné toute leur générosité malgré les intempéries et le public n’a pas bougé, tout à la fois respectueux et conquis par la qualité et la sensibilité des spectacles proposés.
On se passera volontiers de la pluie dans les prochaines éditions mais ceux qui ont vécu ces moments intenses garderont en souvenir cette communion que le théâtre de rue est une des rares disciplines à pouvoir créer.
Et puis, la richesse et le succès du festival les RIAS doivent beaucoup à la diversité et au charme des sites où s’installent les scènes temporaires. La population s’est déplacée partout et à toute heure, en nombre. Tôt le matin dans un quartier de Quimperlé ou près d’une chapelle retirée en bord de rias, à midi dans une rue commerçante ou dans un bourg de quelques centaines d’habitants, par des après-midi pluvieux ou ensoleillés dans une prairie ou sur une plage puis le soir sur les petites places ou les grandes esplanades.
Le festival les RIAS est désormais inscrit dans le territoire, dans le moindre recoin et dans le coeur de tous les habitants.
C’est une invitation à rire, à réfléchir, à s’émerveiller, à échanger des ressentis avec son voisin.
C’est un éveil des sens, pour les petits comme pour les grands.
C’est un partage du territoire entre ses habitants, leurs voisins, des estivants et une foule d’amoureux du théâtre de rue qui investissent la COCOPAQ durant une semaine.
C’est une aventure humaine et artistique que tout le monde va avoir hâte de revivre.
Pour moi, le clap final du festival les RIAS, c’est aussi la fin d’un pied-à-terre. Durant presque un an je vais sillonner les mers de la planète en attendant l’horaire précis de la prochaine grande marée, humaine, durant la dernière semaine d’août 2015.
En attendant, d’autres propositions culturelles seront faites dans les communes de la COCOPAQ, d’autres grands moments de théâtre de rue seront organisés, à proximité, par le Fourneau, Centre National des Arts de la rue de Brest. Restons mobilisés, attentifs et vigilants pour que vivent, d’aussi belle manière que ces dernières années, les RIAS 2015… et les suivantes !
Que ces souvenirs du mois d’août 2014 et vos rêves à venir embellissent votre réalité durant un an.
A bientôt.
La Chimère
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