Ils ont un look de bonbons anglais, en déclinaisons de guimauves rouge/noir/rose... en strates...vous voyez ?
LUI, le majordome, guindé comme un manche de parapluie, ouvre la cérémonie, très protocolaire, il prépare le public à l’arrivée de La Reine : distribution de fanions, désignation hâtive d’un maire "de"...aussitôt chargé de l’accueil officiel.
ELLE arrive, de rose crevette vêtue. En parfaite potiche, elle est posée sur un piédestal, portée par deux gardes moumoutés sautillants bondissants, pourvoyeurs de thé à volon...thé.
En arrière plan, nonchalamment appuyé au véhicule officiel, flegmatique en kilt et tartan, le prince qu’on sort, héritier du trône, attend.
La voiture est en panne, la traversée du pont se fait à poussée d’hommes, puis, tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse...équipée d’un haveneau, à bord de Mari-Lizig toutes voiles déployées.
Bye bye La Reine, bonne pêche !