Rencontre dans un cadre bucolique entre un bandonéon et un cheval
Arzano, prairie de l’Ellé, samedi
La vaste prairie en bordure de la rivière Ellée s’est transformée, samedi, en un cadre idyllique pour deux spectacles de genres rarement proposés aux RIAS. Programmés le matin, puis l’après-midi, ils ont rassemblé une telle foule que les véhicules des spectateurs ont dû stationner sur le bord de la petite route d’accès, créant, à l’heure du départ, un bouchon d’une dizaine de kilomètres en direction de Quimperlé. Une première aussi pour les RIAS !
A 14h33, sous un soleil de plomb, l’auditoire se répartit entre le devant de la petite scène et l’ombre des arbres à proximité.
Philippe Ollivier est seul en scène. Enfin presque, tant son bandonéon fait figure de complice dans « Toco la Toccata », un spectacle exclusivement musical.
L’effet que produisent ses improvisations sur le public est renforcé par la répétition de certaines sonorités via le boîtier qu’il commande sur scène. L’ensemble, renforcé par la gestuelle du musicien, plonge dans un univers sonore qui ne laisse pas indifférent. Certains spectateurs se laissent même entièrement pénétrer par cette magie.
Un tour dans la prairie permet de découvrir un parcours parmi des sculptures de bois et des textes proposés par la compagnie Volti Subito. Puis il est temps de profiter de la convivialité des associations d’Arzano qui proposent buvette et restauration sur place avant de s’installer autour de la piste circulaire qui surplombe la rivière.
La compagnie Volti Subito entre en piste. Les 2 interprètes d’abord, vite rejoints par leur cheval.
A trois, ils construisent un spectacle passant librement des acrobaties équestres au chant, à la lecture de textes ou à l’expression dansée.
La complicité entre le cheval et les 2 artistes fait voltiger le public dans un instant poétique d’une rare beauté.
Pour moi, il est temps de rentrer à Quimperlé où va se dérouler le copier-coller de la programmation d’hier soir. Après la ville haute en début de soirée d’hier, je vais, aujourd’hui, me diriger vers la basse ville.
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