La folle ambiance des Fêtes Maritimes a envahi le Fourneau
L’édition 2024 des Fêtes Maritimes a battu son plein durant six jours du vendredi 12 au mercredi 17 juillet. Six jours remplis d’animations, de bateaux, de musique et surtout de joie, qui resteront inoubliables. Pour l’occasion, le Fourneau était de la partie avec une programmation arts de rue et un espace de convivialité avec un bar et un restaurant.
Une vague de visiteurs a déferlé au Fourneau
Les Fêtes Maritimes, événement absent depuis huit ans à Brest, ont enfin repris le vendredi 12 juillet après des années d’attente. Pour l’occasion, Le Fourneau a, durant une semaine, ouvert un espace de convivialité.
Cette reconversion temporaire n’a certainement pas empêché le public de faire des jeux de mots autour de la cuisine durant les festivités. En tout cas, les équipes et les bénévoles ont mis la main à la pâte pour satisfaire les visiteur·euses, venu·es nombreux·ses pour goûter les recettes d’Emmanuelle "Manouche" Jacqueline, qui ont fait grand bruit durant les festivités.
Le bar, alimenté chaque jour par le fournisseur de boissons Cozigou, a lui aussi attiré les festivaliers, offrant un espace de convivialité de choix sur le port.
En parallèle, l’équipe organisatrice des Fêtes Maritimes avait programmé tous les jours des spectacles, à 17h, dans la grande halle du Fourneau, le "Théâtre des Fêtes". Ces créations étaient destinées à tous les publics. Il y a d’abord eu Sonar Tapes le vendredi 12, un concert proposé par François Joncour et ses musiciens ; Ils remontent le temps, le samedi 13, un autre concert, cette fois donné par Le Théâtre du Grain, qui a embarqué le public à bord d’un navire océanographique. Le dimanche 14, c’était Le monde du silence gueule, créé par Julia Duchaussoy, où des habitants des océans en ont assez de se taire et organisent un plateau de stand-up pour s’adresser aux humains. Pour clôturer le bal, un autre concert était programmé le mardi 16, (S)e(a)scape, par le Collectif Oreille Indiscrète, autour de la question de la pollution.
Le soir venu, à 22h02, Le Fourneau accueillait La Toute Petite Compagnie, qui venait jouer de la musique et faire danser les festivaliers. Elle a fait vibrer le hangar avec sa fanfare, ce qui a donné des pas de danse épatants, et une fièvre communicative.
Des moments inoubliables.
Impossible de ne pas mentionner la soirée mémorable du dimanche 14, avec la fanfare de La Toute Petite Compagnie, mais aussi l’incontournable feu d’artifice qui a illuminé les bateaux pour un somptueux spectacle.
La Toute Petite Compagnie anime le port
Arrivée de Val-Revermont, près de Bourg-en-Bresse, la compagnie a fait de la route pour se produire sur le port. Mais cela en valait clairement la peine ! En début de journée, c’était d’abord Lisa qui animait l’atelier Pen Duick, à destination des enfants. Ces derniers s’amusaient à faire des origamis en forme de bateau, ou à peindre des maquettes en carton.
Situé au Village Enfants, l’atelier a eu son petit succès auprès des plus jeunes, mais pas que !
À 14h14, La Toute Petite Compagnie poursuivait les festivités avec sa création, L’idole des grandes houles. Un hommage rendu au célèbre navigateur Eric Tabarly, où la fiction et les faits historiques s’entremêlent et se répondent. La déambulation démarrait au Village Enfants, avant de poursuivre sur les quais, avec un arrêt devant Le Fourneau. Les festivaliers se sont prêtés au jeu et ont embarqué dans cette aventure drôle et touchante.
Distro, la création enivrante de la compagnie C’hoari
À l’escale Atlantique, juste en face du Fourneau, la compagnie C’hoari donnait des représentations de Distro. Nolwenn et Pauline, les deux interprètes, ont choisi d’explorer le monde des bars et de questionner leur rôle social. Ces lieux où l’on y va plus pour se rassembler que picoler. Une création composée de danses, qui a animé durant quatre jours le festival.
Xav to Yilo a enflammé la Pointe de la Rose
Alors que les Fêtes Maritimes battaient leur plein et rassemblaient de nombreux curieux·ses venu·es de tous les horizon pour apprécier la beauté de fabuleux navires, certains artistes ont aussi trouvé leur public. C’était le cas de la compagnie Xav to Yilo, installée à la Pointe de la Rose, un terrain ordinairement fermé au public car militaire. Le lieu, situé au pied du château, offrait une vue imprenable sur la Tour Tanguy et le Pont de Recouvrance de l’autre côté de la Penfeld.
Avec Maison Feu, Xav to Yilo nous proposait d’embarquer dans une aventure pour le moins étonnante, en nous plongeant dans la tête d’un gardien de phare. Trois hommes et deux femmes, de prime abord étranges et décalés, mais finalement très sympathiques et attachants, nous invitaient à découvrir leur univers.
Au programme, numéros de voltige et de suspension :
Mais également du chant et des touches d’humour :
Le temps d’une petite heure, les comédien·nes nous ont embarqué dans un voyage musical et poétique singulier, et mémorable grâce à ce cadre de jeu exceptionnel.
C’est déjà fini ?
Au Fourneau, cette semaine festive et joyeuse est passée à la vitesse de l’éclair. Les équipes remercient l’équipe des bénévoles, dont la gentillesse et l’énergie ont permis de traverser et vivre ces Fêtes Maritimes de la meilleure des façons. Rendez-vous en 2028 pour de nouvelles aventures en rade de Brest !
En savoir plus
– Consultez la programmation complète des Fêtes Maritimes ici
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