Dimanche 4, 11h11, plage des Sables rouges...
… avec la grève pour tapis de danse
Ca y est, tout est prêt. Les tables se parent de leur nappe vichy et les premiers paniers garnis sont arrivés.
Il se dit que mes abords seraient un terrain de jeu pour des chercheurs des temps modernes, à l’affût de petits personnages visibles seulement sur téléphone portable. Il suffit pourtant de s’avancer un peu dans le sous-bois pour en trouver des bien réels.
La compagnie Schpouki Rolls (non, ce n’est pas le nom d’un Pokemon !) profite de la marée descendante pour investir le sable, y déposer ses étranges sculptures (avec mobile apparent) et faire un peu le ménage dans les galets qui pourraient gêner leurs déplacements.
Le premier spectacle de la journée, « Je pêche le ciel », ne saurait trouver un site naturel plus idéal : la rade en toile de fond, le clapotis de la mer pour bande sonore, le ciel à perte de vue... Les premiers spectateurs approchent ; certains comme les écrevisses, à la nage.
11h11 et quelques grains de sables de plus dans le grand sablier de ce dimanche, les artistes entrent en plage, majestueux dans leurs costumes. Les spectateurs sont déjà nombreux en de dimanche matin.
Les 3 danseurs, au rythme musical interprété par un flûtiste, font découvrir leur univers au public puis se lancent dans un chorégraphie d’une grande pureté. Les mobiles semblent prolonger leur corps. Ils se déplacent en totale harmonie, au gré des vagues qui viennent caresser leurs pieds.
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