Carnet de la Chimère, jeudi, fin d’après-midi
Les Mesdemoiselles illuminent Guilligomarc’h dans son écrin de verdure.
Prenez la carte du Pays de Quimperlé, visez plein nord-est et au bout de la route se trouve la charmante commune de Guilligomarc’h. Je n’ai pas eu besoin de mon GPS (Guide pour Poisson de Surface) pour m’y rendre car le fléchage réalisé par les bénévoles du Fourneau est parfaitement à sa place. Coincée entre l’Ellé (et ses Roches du Diable) et le Scorff, Guilligomarc’h est posée dans un écrin de verdure où coule une eau fraîche et limpide.
Au milieu des arbres, les scènes sont prêtes pour accueillir les 3 spectacles de la soirée. Aux côtés des Batteurs de pavés, le Kabarê Solex est en place.
Je commence par les Mesdemoiselles et leur spectacle l’OCA dont les mots me manquent pour décrire les sensations procurées au plus profond de mes entrailles. Prenez le dictionnaire des adjectifs qualificatifs, rubrique « Le public a aimé » et laissez décliner les mots : beau, puissant, loup-phoque, coloré, volumineux, poétique et surtout circassien. Ces 3 demoiselles envoient de la matière première tout au long de leur spectacle, au sol ou dans les airs, sans négliger une visite un peu particulière des contes pour enfants.
Un conseil d’ami : ne ratez aucun des spectacles proposés dans le festival les RIAS 2013 mais, si vous pouvez vous en créer l’OCAsion, réservez leurs prochaines dates.
Laissant les nombreux spectateurs entre les bonnes mains des associations locales, pour la restauration, je redescends vers Quimperlé et vous parlerai une autre fois du Kabarê Solex et des Batteurs de pavés. A très vite, donc.
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