L’histoire est aussi celle d’un charpentier qui, nouveau gérant, a changé toute l’organisation d’un chantier : l’industrialisation a pris le dessus et c’est une machine qui réalise ce qu’on faisait à la main. Malheureusement une panne d’électricité oblige l’équipe à chercher d’autres solutions. Grâce à la mise en place d’une « créativité collective et démocratique », c’est aidés d’une cinquantaine de spectateurs qu’elle réussit à surmonter le défi.

Lors de ce chantier théâtralisé les Urbaindigènes abordent différents thèmes de société : la transmission des savoir-faire, la disparition de l’artisanat, notre rapport au travail, au collectif, à toute cette citoyenneté à réinventer.

Les comédiens nous transportent au temps des cathédrales, au moment de l’édification des gratte-ciel à New-York, ou encore dans un blockbuster. C’est vif, surprenant, empli d’humour grinçant.

Nul parmi les spectateurs n’a été indifférent à cet étrange spectacle qui tient de la performance physique, de l’acrobatie circassienne, de l’invention d’un nouveau type de scénarisation abracadabrantesque et de l’évocation historique, le tout guidé par une tchatche de saltimbanque.

Le final, rempli d’émotions est de toute beauté.

Bravo les Urbaindigènes !