Kenavo les RIAS 2015, ar vechall la COCOPAQ et Bloavez Mad 2016 !
Retour en images sur le Festival (extraits)
Le clap de fin des RIAS annonce, chaque année, la rentrée des classes. Il se dit que, dans toute la COCOPAQ, en ce dernier jour de vacances, elle se conjugue d’une nouvelle façon : « J’ai fait un rêve, tu as fait un rêve, il a fait un rêve, nous n’avons pas rêvé » ! Loin de l’hallucination collective, la semaine qui vient de s’achever a nourri les coeurs et les esprits de rires, d’émotions et de partages. Les regards et les sourires en disent long sur tous ces instants magiques vécus par la population du territoire et les festivaliers venus de plus loin.
Aujourd’hui, après une descente de l’Isole, j’ai regagné l’océan. Ici, le petit peuple de la mer ne parle que des RIAS. Les homards en pincent pour le festival, les palourdes applaudissent à pleine valve, les calamars sèchent leurs dernières larmes de bonheur, les sardines font un ban et les saumons un toast. Les jeunes alevins kiffent grave et les gobies tirent encore une de ces têtes … et moi je nage dans ce bonheur !
Débuté sous la pluie battante, mercredi à 7h12 sur la plage de Trénez, le festival s’est achevé sous un généreux soleil dans le Grand champ de Scaër, à 16h16 dimanche.
Entre ces 2 instants, une longue liste de moments inoubliables, de rires ou de poésie, partagés entre les spectateurs et les artistes invités. Les RIAS jouent sur les sensibles, tous les sensibles.
Les RIAS sont une belle rencontre entre les uns et les autres, exprimée par les regards qui se croisent, les yeux qui parlent, et, désormais, les séances de dédicace à la fin des spectacles.
Sous le soleil des RIAS, chacun trouve aussi les moyens de se protéger pour apprécier au mieux les spectacles.
Le charme des nombreux sites répartis sur les 16 communes de la COCOPAQ offrent des scènes surprenantes pour assister aux spectacles. Désormais, les habitués arrivent bien en avance pour mieux profiter des spectacles et parkings. Parfois, ces derniers sont un peu éloignés mais la distance à parcourir permet de se laisser aller à une promenade bucolique dans les sous-bois et, à l’arrivée, de profiter de l’accueil des signaleurs et bénévoles, maillons indispensables de la longue chaîne humaine d’organisation du festival.
Et puis, que seraient les RIAS sans la Chimère. Cette année, j’ai dû faire face à de nombreux chasseurs, tentant de se fondre dans le paysage pour mieux tenter de m’attraper.
Omniprésent dans le Festival, j’ai su éviter tous leurs pièges, et regagner la mer. Je vais y séjourner pendant 51 semaines, au gré des courants, en attendant avec impatience l’édition 2016 du Festival de théâtre de rue dans le Pays de Quimperlé.
J’y serai, vous aussi.
Alors à très bientôt et, surtout, n’oubliez pas, tout au long de ces 11 mois et des poussières qui nous séparent encore de nos retrouvailles, d’activer en permanence votre mémoire vive des RIAS 2015 et celle des éditions précédentes.
Photo : Jean-Pierre Estournet
Bravo à tous, kenavo.et ...Bloavez Mad !
La Chimère.
Photo : Jean-Pierre Estournet
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