La pluie s’est calmée pour permettre au Siffleur d’entrer en scène et il ne se fait donc pas prier pour entamer son large répertoire des célèbres musiques sifflées.

C’est l’heure de la sieste et, pour de nombreux spectateurs, elle se fera en sa compagnie, au grand air et aux grands airs.

Le charisme du musicien, son réel talent de siffleur et l’humour dont il sait parsemer son répertoire ont de quoi séduire, et ça fonctionne à merveille. Certains reprennent discrètement les airs dans leur coin, d’autres participent à l’hilarité générale et tout le monde applaudit !

Le siffleur n’est pas le seul à tirer parti de cette soudaine amélioration de la météo. Sur la hauteur, près de mon entrée, les indécis ont fini par se décider à venir. A 16h16, ils vont pouvoir assister à un autre grand moment de ce Pique-nique kerhorre, porté par un souffle tout en douceur.
La compagnie Escale a installé son décor sur la place bitumée et les gradins sont vite occupés par les premiers spectateurs.

Avec « D’un souffle tu chavires », les marionnettes, manipulées à vue, nous parlent d’amour et nous glissent, d’un souffle léger au fond du coeur, d’étranges secrets, au rythme d’une musique aussi surprenante que le décor, interprétée sur scène.

Des petits mots, des petits gestes qui savent transformer ce public adulte en un auditoire de grands enfants, prêts à chavirer au moindre souffle.

Les spectacles reprennent à 17h33. De mon côté, je vous redonne rendez-vous pour une nouvelle page de cette belle Histoire, à 17h77.
A bientôt.
Le Pont qui savait parler