Vendredi 17 août 2018, c’est au sein de l’école Jules Ferry, rue Lucie Sanquer, que le rendez-vous est donné par la ville du Relecq Kerhuon et Le Fourneau pour une soirée conviviale de théâtre de rue.

Isabelle Mazelin, élue à la culture à la ville du Relecq Kerhuon, en compagnie de Julien Saout et Caroline Raffin, prend la parole pour remercier le public d’être toujours aussi nombreux à ces rendez-vous estivaux concoctés par Le Fourneau et la ville, avant que le premier spectacle commence...

À 19h12 Gaëtan Lecroteux est prêt, il est en avance, même trop en avance ?... pour le vide grenier de la ville du Relecq Kerhuon qui a lieu dans 10 jours ! Entouré d’un canapé jaune, sur roulettes, d’un synthé, de quelques livres et d’habits posés sur un portant : "Au moins j’aurais la meilleure place !". Mais si on a vidé son grenier, pas toujours facile de se débarrasser de son passé...

Gaëtan raconte dans Ma vie de grenier son enfance rythmée par l’histoire de Boucle d’Or, "ça m’énerve comme histoire !", sa relation avec son frère cadet Benjamin, et sa rencontre avec sa femme russe Katia... Une vie bien remplie, pour un être ordinaire et à fleur de peau, qui émeut par sa grande naïveté autant qu’il fait rire par sa maladresse !

Tout le monde se retrouve pour pique-niquer dans la grande cour de l’école, et en musique avec le groupe "Musique à l’Ouest", composé de 17 jeunes musicien·ne·s venu·e·s des quatre coins d’Europe, à l’invitation d’une jeune musicienne kerhorre !

crédit photo : Béatrice Oriol

A 22h02, une fois la nuit tombée, la compagnie Bilbobasso enflamme le Pique-Nique et entraîne le public dans une série de tableaux palpitante sur la vie conjugale, avec Amor. Petits et grands sont éblouis par la performance des deux artistes qui jouent avec le feu sous toutes ses formes : braises, flammes, artifices... Un duo qui vire parfois au duel explosif, au son du tango et du rock’n’roll !

C’est sur cette note de chaleur et d’amour que se termine l’édition 2018 des Pique-Niques Kerhorres, rendez-vous l’année prochaine pour de nouvelles aventures artistiques, dans la rue évidemment !

Voir aussi Ma vie de grenier et Amor dans l’œil de Jacques Nicolas.