LA PEUR AU VENTRE par Toi d’abord
Jacques Meyeur (Avec un grand M) est seul face au public. Seul, mais il n’a besoin de personne, il s’impose, il impose en fait !
Pas un temps mort, les gags et les boutades se succèdent, c’est truculent !
Jacques entretient le suspens, il s’interroge sur sa peur et ses phobies : "Pourquoi suis-je cascadeur ?
Il est un tantinet benêt, un tantinet maladroit, un tantinet chambreur...
Il reprend régulièrement du courage... Ce courage-là n’est plus une notion abstraite, ce courage est liquide... "Etonnant non ?", aurait dit Pierre Desproges.
Les spectateurs ne s’y trompent pas, les éclats de rire fusent sur la prairie.
Les costumes de l’artiste sont seyants, très kitsch !
Et sa moto, quelle MOTO !
Les décors sont judicieusement bricolés, débricolés et re-bricolés pour nous amener au clou du spectacle sans marteau, ni tournevis...
Un bon moment de rigolade mêlée d’appréhension .
Bravo Jacques, tu as mis les gaz et le feu à Locunolé.
J’allais quitter le village quand j’ai croisé un ami, je lui ai dit : "Quel bol d’avoir vu ça, j’ai bien fait de venir !"
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