Après le sable et l’herbe, les RIAS retrouvent le bitume
Vendredi, début de soirée à Quimperlé, ville haute
Aujourd’hui, j’ai choisi de porter mon regard chimérique sur les 5 spectacles programmés dans le haut de la ville. Demain soir, j’opterai pour la basse ville pour une nouvelle série de découvertes artistiques. A en croire les conversations autour de moi, de nombreux festivaliers ont choisi de naviguer entre les 2 parties de la ville, leur programme à la main. D’autres ont rejoint Tréméven où se rejouent pour la dernière fois « The Baina Trampa Fritz Fallen » et « La veillée ».
Premier arrêt sur la place Saint-Michel qui accueillait ce matin le marché du vendredi. Les amateurs de théâtre de rue y ont remplacé les chalands et la foule y est plus compacte que ce matin. La gigantesque structure du Cirque hirsute y est installée et, rapidement, 2 étranges personnages y prennent place.
Durant près d’une heure, il vont se chercher puis se trouver, mais surtout devoir ne faire qu’un, parfois, pour mettre en équilibre l’échelle articulée sur laquelle ils évoluent.
Leurs rapides haltes au sol sont, pour les nombreux spectateurs, l’occasion de découvrir leur grande fragilité humaine.
Tels des albatros, ces 2 êtres nous paraissent soudain bien plus à l’aise dans les airs…
En contrebas de la place, les comédiens de la compagnie Kiroul semblent, eux, mener un combat pour rester sur terre, devant des centaines de spectateurs.
Un peu « affreux, sales et méchants », les 2 complices font preuve d’une énorme sensibilité malgré l’univers un peu fou dans lequel ils nous plongent rapidement.
Et s’il fallait une dose de loufoque, une dose d’imaginaire et beaucoup d’humanité pour que la mort, « Jamais, jamais », ne franchisse la porte ?
Répondre à cet article